Que faire quand on soupçonne un corticosurrénalome ?


Les hormones qualifiées de cortisosurrénalome sont des hormones produites par le cortex surrénal, c’est-à-dire sécrétées à partir de la couche externe de la glande surrénale. Lors d’un dérèglement de la glande et d’une surproduction d’hormones, on parle alors de cancer du cortex.

Le corticosurrénalome malin

Cancer de la glande surrénale localisée au-dessus des reins, le corticosurrénalome malin se développe aux dépens du cortex, c’est-à-dire de la couche externe de la glande surrénale. Considérée comme une tumeur rare, on évalue le nombre de personnes touchées par cette pathologie par année à 1 à 2 par million d’habitants. Ce type de cancer rare, survient généralement chez l’adulte de 40 à 50 ans. Toutefois, les enfants de moins 15 ans sont également touchés. Enfin cette tumeur est largement observée chez la femme

Les symptômes

Pour accroître l’efficacité des traitements, il est capital de suspecter un corticosurrénalome assez tôt. Trois types de symptômes doivent alerter les personnes atteintes du syndrome cancéreux :

– L’hypersécrétion d’hormones par la tumeur ( 50 % des cas), causant un syndrome de Cushing, le visage qui grossit et s’arrondit, devenant rouge, des problèmes d’acné, un diabète de l’hypertension, un développement de la pilosité et règles irrégulières

– Les symptômes relatifs à la tumeur tels que des douleurs abdominales et de dos

– Tout en sachant que le corticosurrénalone peut être diagnostiqué de manière fortuite suite à un examen abdominal effectué pour une autre maladie

Diagnostique

Seule la chirurgie peut établir un diagnostique fiable, après une analyse approfondie de la tumeur. La difficulté du pronostique réside dans le fait que l’examen nécessite un anatomopathologiste expérimenté. Des examens biologiques complémentaires peuvent aussi être réalisés dans les cas difficiles.

Les traitements possibles

Le traitement chirurgical est le plus souvent réalisé chaque fois que la personne malade le permet. Le geste chirurgical a pour objectif l’ablation totale de la tumeur, des ganglions touchés par la maladie ou des lésions surrénales repérées.

Il reste qu’un corticosurrénalome est une pathologie rare, d’une sévère gravité et entraînant fréquemment des rechutes.

 

Pour en savoir plus sur cette tumeur primitive de la surrénale, comment se développe et comment elle se traite, l’Association « ESPOIRE » (EnSemble Pour l’Innovation et la REcherche), oganise ses « Journées Espoire ». Les colloques réunissent les spécialistes de la chirurgie digestive, tels que le professeur Dousset, président l’association organisatrice de l’événement, et le professeur Bertherat.  La journée du vendredi 3 avril 2015, avait pour thème la  « recherche en chirurgie surrénalienne ». Conférences, débats, projection de film, visite de stands sont au programme. Le but de ces journées est de faire connaître les dernières avancées médicales en chirurgie digestive et favoriser ainsi l’enseignement et la formation des futurs chirurgiens.